25 novembre 2024 : les établissements scolaires s'engagent contre les violences faites aux femmes

La Journée internationale pour les violences faites aux femmes est l'occasion pour les établissements scolaires de présenter des projets éducatifs de prévention contre les violences sexuelles et sexistes.

Tout au long de l’année scolaire, les écoles et établissements scolaires mènent des actions de sensibilisation et de transmission de la valeur d'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes. Les référents égalité agissent avec l’ensemble des membres de la communauté éducative pour que progressivement, les stéréotypes s'estompent et que d'autres modèles de comportement se construisent sans discrimination sexiste ni violence. La Journée internationale pour l’élimination des violences contre les femmes est l’occasion de présenter des projets éducatifs souvent réalisés en partenariat avec des associations promouvant l’égalité entre les filles et les garçons.

Lundi 25 novembre

  • Collège Roquefeuil (Saint-Paul) : exposition sur les violences sexistes et sexuelles.
  • Collège Adrien Cerneau (Sainte-Marie) : organisation d’un « Orange day ».
  • Collège Jean Lafosse (Saint-Louis) : présentation à tous les élèves de 4e d’un spectacle de danse de la danseuse et chorégraphe Fany Sauvage qui fait une interprétation du fait divers en relation avec l’affaire Jacqueline Sauvage. Un bord de scène aura lieu suite à ce spectacle. En amont tous les élèves de ce niveau ont eu une sensibilisation avant les vacances d’octobre sur les différentes formes de violences intra-familiales.
  • Collège Simon Lucas (Étang-Salé) : exposition de « mots doux » préparés par les élèves pendant la semaine du 18 au 22 novembre.
  • Collège Achille Grondin (Saint-Joseph) : dress-code en blanc. Mise en avant du sujet au CDI à travers quelques ouvrages et un panneau d'exposition. Une sonnerie spéciale (extrait de Debout les femmes) rythmera les heures de la journée.
  • Collège Oasis (Le Port) : dress-code blanc ; affichage sous forme de « grande lessive » de dessins réalisés par des élèves dans le préau.
  • Collège Edmond Albius (Le Port) : diffusion à chaque inter-classe de l’interprétation par des élèves de la chanson Mesdames (de Grand corps malade) qui fait l’objet de séquences pédagogiques en amont de la journée (analyse des paroles, étude des thèmes abordés, découverte de l’auteur...).
  • Lycée Louis Payen (Saint-Paul) : exposition « femmes battues' femmes battantes » au CDI. Intervention d’une écrivaine, Reine-Lise Tecchio, sur les violences conjugales et les rapports femme-homme à La réunion dans les années 1950-60 à partir de son roman Inès ou l’ivresse de l’ailleurs.
  • Lycée Bel Air (Sainte-Suzanne) : atelier sur la place des femmes dans les différentes cultures à travers la littérature, organisé lors d’une heure banalisée dans l'emploi du temps des élèves.
  • Lycée Nelson Mandela (Saint-Benoît) : les élèves et les personnels vont privilégier un vêtement ou un accessoire orange pour dire NON aux violences. Trois chansons seront jouées à la récréation et à la pause méridienne : Camille Lellouche (N'insiste pas), Emanuelle Ivara (le maloya Espoir) et Destiny Child (Survivor).
  • Lycée professionnel Julien de Rontaunay (Saint-Denis) : organisation d’ateliers sur cette journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes : création de poèmes/slam, d’affiches (art visuel) ; expositions de l’autrice et illustratrice Fanny Vela sur les violences faites aux femmes, d’écriture libre et d’illustrations (vote pour la meilleure affiche et mise en voix de textes), de slogans en créole écrits par les élèves en cours de langue vivante régionale,  ; flashmob pour symboliser les violences que subissent les femmes organisé dans la cour à la récréation ; stand sur le violentomètre ; ateliers d’initiation au krav maga / self-défense et initiation à la boxe thaïlandaise.
  • Lycée Antoine de Saint-Exupéry (Les Avirons) : journée « mains violettes » contre les violences faites aux femmes avec lecture-performance de témoignages et /ou d’extraitd littéraires en classe, ciné-débat projection de documentaires et courts métrages, happening dans la rue, mains violettes, changement de la sonnerie du lycée.

Mardi 26 novembre

  • Lycée Georges Brassens (Saint-Denis) de 7h30 à 9h30, puis de 13h30 à 15h30 : rencontres-débat animées par l’association Chancegal pour sensibiliser les jeunes aux violences dans le couple.
  • Collège Hubert Delisle (Saint-Benoît) : organisation d’un « Orange day », avec ciné-débat sur les violences intrafamiliales réunissant 56 collégiens au cinéma Cristal (Saint-Benoît) à partir d’un court-métrage.

Mardi 26 et jeudi 28 novembre 

- Au rectorat (Saint-Denis) à 13h : Café de l’égalité Stop aux violences sexistes et sexuelles au travail. Rencontre-débat sur les thèmes : identifier et agir ; signaler et orienter.

Vendredi 29 novembre

  • Lycée Patu de Rosemont (Saint-Benoît) : organisation d’ateliers de sensibilisation des élèves avec 3 intervenants extérieurs : la Maison de protection des familles du groupement de gendarmerie (sensibilisation sur les violences de manière globale et sur les violences intrafamiliales) ; l’association AFECT (jeux, violentomètre…) ; l’association Femmes Solid'Air (atelier ciné-débat).

Pendant la semaine

  • Collège de l’Étang (Saint-Paul) : exposition au CDI sur le thème du harcèlement, mise en valeur du fonds documentaire, séries de podcasts.
  • Collège Albert Lougnon (Saint-Paul) : diffusion du film  « Ni bleu ni rose » ; le journal uchronique d'Albert Lougnon (un monde inversé dans lequel les hommes sont les victimes des femmes et une fiche pour les enseignants pour discuter des violences en cours). Affichage des productions des élèves dans la cour ; organisation d’un Chamboultout (si tu réponds à un quizz spécial violences, tu tires ! ; fausse manifestation contre les féminicides à la récréation de 10h.
  • Collège Chemin Morin (Saint-André) : dress-code orange ; après la sonnerie de 7h50 : diffusion de la chanson Mesdames (Grand corps malade) avec projection des paroles au tableau, affichage de silhouettes d’homme et de femme au CDI pour y ajouter des post-it sur les qualités, émotions, vidéos, quizz, construction d’un violentomètre suivie d’un débat, concours de la meilleure affiche ou hashtag de lutte contre les violences faites aux femmes.
  • Collège La Chatoire (Le Tampon) : distribution de rubans orange à l’ensemble des élèves et de la communauté éducative ; installation de silhouettes pour représenter les féminicides recensés en 2023 ; réalisation et exposition au CDI d’affiches pour définir et lutter contre les violences faites aux femmes ; réalisation d’un « Iceberg des violences sexistes » dans la cour de récréation ; analyse de la chanson Il était une fille (de Mathilde) en éducation musicale ; sensibilisation en espagnol au harcèlement de rue (présentation du collectif mexicain Las Morras) ; visite virtuelle en anglais de l’exposition What were you wearing ? ; réalisation d’un quiz en français sur la « culture du viol au cinéma » à destination des élèves de 3e.
  • Collège Terrain Fayard (Saint-André) : intervention de l'association Femmes Solid'Air auprès des élèves de 4e sous forme de théâtre-forum ; bus « En route, Nina et Simon.e.s » de l’association AFECT qui aborde le thème de la violence dans les relations amoureuses ; exposition au CDI sur les Femmes célèbres de l'île et exposition itinérante ; lecture au cours de la récréation de poèmes et des textes d'auteures en lien avec les femmes ; lecture et exposition dans la cour de slogans rédigés et préparés par les élèves avec leurs professeurs ; dress-code ; la sonnerie de la récréation proposera des musiques de chanteurs (Grand corps malade, etc) au cours de la semaine ;  flashmob géant orchestré par les élèves de prépa-métiers ; café des parents ; fabrication d'affiches, banderoles, slogans.
  • Lycée Mahatma Gandhi (Saint-André) : exposition de travaux d'élèves au CDI (arts plastiques, anglais, texte engagé en français, statistiques par STMG). Stand de livres sur le sujet. Possibilité d'écouter des podcasts d'élèves en philo sur la violence. Un dress-code Orange, des petits rubans, bracelets orange et marques-page confectionnées par élève au profit d'une association. Le mardi une association sera reçue pour sensibiliser en priorité les classes de seconde. Une deuxième association interviendra également avec les professeurs ayant faits des projets ou travaillés sur ce thème avec leurs élèves. À l'entrée du lycée, exposition d’affiches réalisées dans le cadre d’un projet pédagogique avec l'assistante sociale. 
  • Lycée Pierre Lagourgue (Le Tampon) : lundi 25 : lancement de la semaine avec l’action « mains violettes » (invitation à porter t-shirts et/ou badges main violette toute la semaine) ; inauguration d’une banderole violentomètre ; stand d’information sur les acteurs accompagnants dans les VSS ; atelier de création de badges « mains violettes ». Mardi 26 : comment se reconstruire après l’inceste ou des violences sexuelles ? (témoignage de Nicolas Puluhen président de l’association Mon p’tit loup et auteur du livre du même nom) ; Vente de gâteaux pour soutenir les ateliers d’écriture de l’association.Jeudi 28 : comprendre les violences sexistes pour prévenir les violences conjugales (trois interventions de 2 h auprès de 3 classes par l’association Chancegal). Vendredi 29 : quels moyens d’action pour prendre conscience et dénoncer les VSS (théâtre forum animé par Delixia Perrine auprès des trois classes sensibilisées la veille par Chancegal).
  • Lycée Antoine Roussin (Saint-Louis) : concours d'affiche, dress-code violet et blanc, deux projections du film Verbatim suivi d’un bord de scène avec la réalisatrice, spectacles de danse (Ker pilé et Battement d'elle), projection du film Mustang, café des lecteurs contre les violences, lecture scénique des Monologues du vagin, discours féministe d'une élève, mur d'expression libre.
  • Lycée Pierre Poivre (Saint-Joseph) : proposition de jouer une saynète aux élèves sur échanges couple de jeunes, sur la tenue de la fille pour sortir une soirée (la jupe ne convient pas au garçon, « mets donc un jean et ne traîne pas … ») ; diffusion de clips sur la violence conjugale et sur les violences faites aux femmes ; affichage papier de cinq femmes remarquables qui dès le 19e siècle ont été des pionnières pour faire reconnaître la place des femmes dans une société patriarcale.

Mise à jour : novembre 2024